Nouvelle tragédie en Méditerranée. Les sauveteurs italiens et maltais ont récupéré 34 corps et secouru 206 rescapés après le naufrage, vendredi, d'un bateau de migrants entre la Sicile et la Tunisie.Pour le Premier ministre maltais Joseph Muscat, la Méditerranée risque de devenir un "cimetière" si rien n'est fait et le président du Conseil italien, Enrico Letta, a demandé que ce dossier de l'immigration clandestine soit à l'ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil européen.
Ce drame survient après le naufrage, le 3 octobre, d'un bateau de pêche au large de Lampedusa. Le navire transportait plus de 500 réfugiés, en majorité érythréens, et seuls 155 d'entre eux ont survécu. 339 corps ont été retrouvés à ce jour.
Vendredi, le bateau en détresse a été repéré par un avion de l'armée maltaise à 110 km au sud des côtes siciliennes. Selon la presse italienne, il a chaviré lorsque les passagers paniqués se sont agités pour appeler à l'aide.
Quelque 235 clandestins, dont des enfants, qui tentaient de gagner l'Europe à bord de deux autres bateaux ont par ailleurs été secourus samedi à 130 km au sud de Lampedusa.
Des centaines de millions de personnes à travers le monde n'ont pas accès aux toilettes. Le plus alarmant est que le nombre d'exclus va croître dans les années à venir en dépit des engagements pris depuis des décennies au cours d'innombrables parlotes internationales.« L'accès à des installations sanitaires propres à évacuer l'urine et les matières fécales, permettrait d'éviter la propagation de maladies, comme la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la typhoïde ou l'hépatite A. Des millions de personnes en meurent chaque année.[ ]
Lorsque les femmes n'ont pas accès à des toilettes salubres, sûres et privées, elles sont exposées à des risques et deviennent vulnérables. Et si elles ne vont pas se soulager dans la nature, elles risquent d'être harcelées.
Les femmes n'aiment pas en parler ou ont de la réticence à se plaindre. Mais le monde ne peut pas continuer à ignorer leur situation. » Nourou-Dhine Salouka
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